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 Sakiko no Yurei

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Sakura
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MessageSujet: Sakiko no Yurei   Sakiko no Yurei EmptyMar 19 Juin - 23:51

C'est en explorant les montagnes Torayama, Kazan et elle, qu'ils croisèrent leur Karo, Seiryoku. Il était accompagné de trois Seigikami, Hitomi, Kanashi et Shigeki. Ils étaient à la recherche d'un bandit, un certain Gunzo qui attaquait des caravanes.
Tandis qu'elle se renseignait d'avantage, Soyokaze apprit qu'en fait c'était les enfants des dites caravarnes qui interessaient Gunzo ... Hitomi lui parla même de sacrifices... A partir de ce jour, la colère ne quitta plus Soyokaze, une colère de chaque instant, envers cet homme, une colère à la hauteur de sa peine...
Kazan et SOyokaze se joignirent immédiatement au groupe afin de rechercher ce Gunzo.


Aprés avoir demandé l'autorisation d'enquéter sur les terres Torayama, au Karo du clan, Seiryoku envoya Takara avec des messages pour le Shogun, et pour mission de ramener des renforts. Puis, ensemble, Seigikami et Yatagarasu partirent explorer les montagnes. Ils arrivèrent jusque dans une haute vallée, dans laquelle ils suivirent des traces de chariots, qui menaient à des yourtes.
Ils y interrogèrent une femme, qui avait plus l'air effrayé par leur présence que d'être melée au trafic. Elle parlait un dialecte à peine compréhensible, tout ce qu'elle disait c'est qu'ils n'étaient pas des bandits, que le bébé qui pleurait était le sien. Soyokaze n'espérait qu'une chose : que personne ne viendrait le lui arracher, qu'il pourrait grandir tranquille... C'est pour des enfants comme celui-là, qu'elle irait jusqu'au bout ...

La nuit suivante, Soyokaze fit un rêve étrange : elle vit les trois Seigikami, endormis, au pied d'un arbre, à coté d'eux, un loup gris qui semblait veiller sur eux.
Apparement ses compagnons avaient fait le meme rêve. Que cela voulait-il dire, elle l'ignorait. Le loup serait-il le représentant du Premier Seigikami ? Quel message voulait-il passer ?


Ils ne trouvaient rien là où ils étaient, ils prirent donc la décision de se séparer: Seiryoku et Kanashi partirent vers les terres Saru, les moines sauraient peut-etre quelque chose. Tandis que Hitomi, Kazan et Soyokaze continuraient de chercher des pistes.
Ils explorèrent chaque lieu qu'ils traversaient, les monts brumeux, le chemin escarpé... Dans ce chemin, le Vent y soufflait de manière impressionante. Soyokaze, revigorée en retrouvant le vent, se mit face à lui, comme pour l'accueillir. Elle étendit lentement les bras vers lui, le caressant, le choyant, puis doucement, d'une voix douce comme la brise, elle lui adressa ces quelques mots :
Vent, Air, Vie,
D'où tu viens, où tu vas,
N'aurais-tu rien à m'apprendre sur un certain Gunzo ?

Le vent se lèva doucement et répondit à son appel. Une brise douce mais soutenue l'enveloppa. Aucune animosité, juste la douceur d'une caresse. Lorsque Soyokaze prononça quelques mots, elle s'arrêta quelques secondes puis reprit sa course. Rien ne se passa dans un premier temps. Le souffle joua dans le kimono, dans la chevelure de Soyokaze. Il réussit même à faire glisser son bandeau rouge et à détacher ses cheveux. Il ne semblait pas docile ou alors elle n'avait pas su trouver les mots.

Quand elle fut sur le point d'abandonner et de libérer le vent de son emprise mystique, une chose étrange se passa. Le vent s'accélèra et l'empêcha alors de voir les alentours. Un voile blanc se forma devant Soyokaze. Rien ne pouvait le dissiper. Elle sentit le vent souffler, encore, de plus en plus fort...mais la brume resta.

Soudain, le vent tomba. Le voile se dissipa à peine quelques instants et laissa deviner une stèle en pierre.

La magie cessa enfin. Alors que Soyokaze s'écroula au sol, épuisée par ces efforts, elle vit un gros loup gris qui l'observait. Un battement de cil plus tard, il n'était plus là. Soyokaze était assise sur le sol, les cheveux en bataille, complètement dépenaillée.

Aprés quelques instants de repos et avoir remis un peu d'ordre dans sa tenue, elle put raconter à ses compagnons de route ce qu'elle avait vu, et cela, additionné aux reves qu'ils avaient faits, leur parut comme une évidence : ils devaient retourner sur les terres Seigikami, sur la tombe de leur fondateur Seigikami-sama.
Ils partirent donc en direction du temple Saru, afin de prévenir Kanashi et Seiryoku. Dès qu'ils se retrouvèrent, ils échangèrent leurs informations. Il faudrait encore se séparer : Seiryoku irait voir le Karo ou le Daimyo Torayama, tandis que les autres iraient sur la tombe Seigikami. Mais auparavant, ils repartirent ensemble jusqu'au Kyuden Torayama, espérant que les renforts Yatagarasu étaient arrivés.
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kassad
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MessageSujet: Re: Sakiko no Yurei   Sakiko no Yurei EmptyJeu 21 Juin - 10:44

Le reve qui les decida a se rendre sur la tombe de leur ancetre etait celui ci :

J'etais a lepoque de l age sombre je vivais les evenement comme s ils etait mien
mais je sais qu il sagissait de notre venere ancetre seigikami.

J assistait aux cotes de mon pere aux rituels des pretres de Bishamons qui
sacrifiaient les volontaires en leur arrachant le coeur.

La vue de ce spectacle m'orifiait, puis parmi les volontaires vint une jeune
fille qui paraissait apeuree et pas du tout volontaire, elle fut sacrifier elle
aussi et je ressenti un profond chagrin et degout.
Je ne put me contenir et vomi avant de m evanouir.

Plus tard je me reveille et mon pere etait a mes cotes il etait furieu, j'avais offense les pretres de bishamon par mon acte et je devais etre punis.
Il sorti son fouet et s'est alors que je m'enfui de la maison et de la ville.

Je partis dans la foret et apres plusieurs jours de marche je tombais d'epuisenement.
juste avant de perdre connaissance je senti un souffle chaud sur ma nuque.
Rassemblant toutes mes forces je me redressais et me retrouvais nez a nez avec un immense loup aux yeux dores.

Sans que je comprenne comment nous dialogames tous les 2, il m'apprit qu il etait une ancienne divinite et me posa de nombreuses questions sur mon esprit de justice.
il semblait m'attendre car sa premiere phrase fut : "enfin te voila."
Il me propose de ne faire plus qu un avec lui afin d'aneantir le culte de
Bishamon.
Sur ces mots je m'ecroule de fatigue et m'endors.

A mon reveil il est toujours la, je decide de le suivre alors, il me dis qu'il l'avait toujours sut.

Nous partimes.

voila c'est a cet instant que je me suis reveillee et il ne fait pas de toute qu'il sagissait du seigikami originel, notre ancetre a tous les membres de mon clan.


Nous en avons alors conclut que le culte de Bishamon etait de nouveau actif et que les enfants enleves l'etaient pour sacrifice.
Nous partimes donc sur le champ vers la tombe de Seigikami sama.
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Sakura
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MessageSujet: Re: Sakiko no Yurei   Sakiko no Yurei EmptySam 30 Juin - 20:07

entre le rêve d'Hitomi, la vision de Soyokaze, il ne faisait aucun doute qu'il fallait aller sur la tombe de Seigikami-sama.

Ensemble, ils arrivèrent devant le Kyuden Torayama qui était sur la route pour la tombe Seigikami. C'est avec joie que Soyokaze vit Takara, avec les renforts. Le trajet avait l'air de s'être bien passé. Elle ne s'attarda cependant pas, et elle suivit Hitomi vers les ruines impériales.
Puis, recommandant le silence et le recueillement aux jeunes Yatagarasu qui l'accompagnaient, elle suivit Hitomi sur la tombe, restant en retrait, silencieusement. Elle ne s'attendait pas à ce qui allait suivre ...
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Sakura
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MessageSujet: Re: Sakiko no Yurei   Sakiko no Yurei EmptySam 30 Juin - 22:38

Soyokaze attendait que Hitomi ait fini de méditer, cherchant à voir si c'était bien la stele de sa vision.
Satoko, et Tsukyio, deux jeunes fusuis Yatagarasu, ainsi que Kazan la rejoignirent, respectant le silence des lieux.

La brume les entourait depuis plusieurs jours. Jamais elle ne s'était
dissipée malgré le vent qui siffait à leurs oreilles. Soudainement quelqu'un se dressait devant eux. Nul ne savait d'où il venait ni depuis combien de temps il les observait réellement de son regard vif cerné de noir. Il etait assez massif et assez grand malgré son grand âge avancé qui s'affichait aisément sur son visage.
Un long bouc taillé en pointe lui donnait un air de sagesse et tranchait avec son teint livide. Il portait un vêtement blanc très simple. Quand il s'avançat lentement vers eux, la brume s'effaca et laissa entrevoir qu'il flottait légèrement au-dessus du sol et qu'il n'avait pas de pieds.

Une fois qu'il eu fini de les inspecter, il prit la parole d'une voix grave.
" Enfin ! Je vous ai attendu !
J'aurais espéré que les enquêteurs Seigikami serait plus nombreux à venir me trouver. Mais, laissons cela ! Le danger est grand !

Il faut d'abord que je vous raconte une histoire. Votre patience sera récompensée.

Il était une fois une jeune géomancienne qui s'appelait Ryushin Sakiko. Elle avait à peine plus d'une dizaine d'années quand elle eut la puissance nécessaire pour demander à faire son gempukku. On le lui accorda et elle en tira une grande fierté, de l'orgueil même. Sakiko était impatiente. Elle voulait savoir plus vite que ses maîtres ne voulaient lui apprendre. Elle piquait des crises phénoménales. Alors quand elle demanda à ses maîtres d'aller visiter le clan Kuma pour en apprendre plus sur les spectres et les fantômes, ils acceptèrent sans hésiter la confiant au bon soin d'un vieux maître d'une patience et d'une incompétence reconnue.
Sakiko, une fois chez les Kuma, réussit à échapper facilement à sa surveillance.
La jeune fille se dirigea tout de suite vers les terres de l'ombre. Sa puissance lui permit de s'enfoncer loin dans les terres maléfiques. Elle ne faisait qu'une bouchée des créatures de l'ombre. Se laissant envahir par la corruption, Sakiko arriva alors devant le palais Yugi. Elle y trouva des maîtres qui lui apprirent une nouvelle discipline magique : la voie des ombres, la voie du sang ! En quelques années, elle devint une maotsukai puissante. A l'âge où chacun passe son gempukku, elle se fit adopter par le clan et laissa éclater sa puissance ainsi que sa beauté.


A ce moment-là, une vision s'imposa à ceux qui étaient là.
Une femme d'une beauté envoûtante... Ses cheveux fins sont noirs comme le jai. Ils descendent jusqu'au bas de ses reins. Ils ne voyaient que son dos mais dèjà vous devinez son corps aux formes régulières et avantageuses mises en valeur par un kimono rouge en soie très légère. Quand elle se retourna pour leur adresser un sourire, ils ne pouvaient se détacher de son regard noir qui les invitait à la rejoindre...
si ce n'était pour observer rapidement sa peau blanche et suave qui apparaissait en de nombreux endroits...
si ce n'était pour apercevoir la naissance de sa poitrine ferme et aguichante...
si ce n'était pour admirer sa petite bouche pulpeuse peinte en rouge sang.
D'un coup, la vision cessa, les laissant sur leur faim.

Déja, Seigikami-sama reprenait :
Elle est revenue depuis peu mais je n'arrive pas à la localiser. Tout ce que je sais c'est qu'elle a besoin de sang pour son rituel. Elle veut se faire une armée de fantômes et de spectres pour attaquer l'Empire.

Le seul qui sache où elle se trouve est Gunzo, le brigand que vous cherchez. Il travaille pour elle, organise les attaques sur les caravanes et lui amènent les enfants. Son camp se trouve sur les terres Seigikami dans une cachette. Je ne sais quelles sont ses motivations mais en a-t-on besoin quand on est rongé par la corruption et le mal ?


Une nouvelle vision leur apparut. Ils voyaient Gunzo.
C'est un homme robuste. Il n'est plus tout jeune. Sa barbe mal taillée cache d'ailleurs mal ses rides et sa peau tannée. Son regard est froid et déterminé. Il porte un kimono defraîchi qui, à une autre époque, avait du être luxueux. Son daisho tout à fait classique semble parfaitement entretenu. Il se trouve à l'orée du bois des esprits sur les terres Seigikami. Il se dirige vers un arbre envahi de lianes et de lierres. Il jette un coup d'oeil alentour pour voir s'il n'est pas suivi avant de soulever le rideau de végétations et de franchir un passage secret.

Ils le voyaient à un autre moment. Il est en train de se battre. Sa technique est impressionnante. Il s'agit d'une feinte imparable pour qui ne le connaît mais très prévisible une fois qu'on l'a vu.

Quand les visions s'achevèrent, le fantôme de Seigikami les observait et attendait. ...

Soyokaze n'arrivait pas à rester impassible aux paroles du fantôme Seigikami. Comment une géomancienne, une femme, pouvait se laisser corrompre de cette manière ? La soif de puissance toujours, cette soif qui perdra tout ceux qui ne pourront s'y soustraire ...
Et ce sont des enfants qui en patissaient. Cela, elle ne pouvait le supporter. Ses poings se serrèrent, ses yeux foncèrent pour devenir à la limite du noir...
Et cette femme d'une beauté fulgurante, une sirène qui attirait dans ses filets. Qui sait si certains ne tomberaient pas dans le piege...


Hitomi n'avait jamais espéré rencontrer cet être mytique du clan. Elle resta un instant muette avant de se lancer :
Tout ceci est trés grave. Il va nous falloir ratisser large et s'adjoindre l'aide des autres clans.
Cette mahotsukai semble trés puissante et il ne va pas falloir la prendre à la légère.

Il ne faut pas trainer, le temps joue contre nous, maintenant, je vais avertir mon karo et mon daymio.
Soyokaze-san, il vous faut avertir Seiryoku-sama et le convaicre de demander l'aide au Torayama également.


Puis, elle se retourna vers le fantome :
Seigikami sama, avez-vous une recommandation à nous faire avant que nous partions ?

Satoko et Tsukyio écoutaient avec attention les paroles de Seigikami-sama. La première était tombée à genoux devant l'apparition. La deuxième demanda humblement à Seigikami-sama ce qu'ils pourraient faire.

Kazan, lui, écoutait tout aussi silencieusement, mais quand Tsukyio demanda ce qu'il attendait d'eux, c'est lui qui répondit :
Mmmh, il attend peut-être juste une bon verre de saké...


A la dernière réflexion de Kazan, Seigikami se mit à rire, presque comme un enfant. Mais derrière son rire, qui s'imposait comme parenthèse salutaire, beaucoup d'anxiété transparaissait. Il se calma et s'adressa une dernière fois aux samourais devant lui, avec un large et franc sourire, qui n'arrivait pas à illuminer son teint livide.

Trouvez ce brigand ! Dénichez-le dans sa cachette ! Arrêtez-le et faites-le parler !
Il saura certainement vous donner quelques indices...

Recrutez d'autres guerriers. Plus vous serez nombreux à combattre, plus vos chances seront grandes !

Je vous observe tous...Si ce combat doit être le dernier, je souhaite donc ne plus vous revoir après...
Soyez en paix avec votre âme pour qu'elle aille directement au meido.

Finalement, je ne serais pas contre un petit peu de saké*.


Le vent se fit un instant plus intense. Seigikami sembla soudainement s'évaporer dans la brume....

Soyokaze avait du mal à réaliser ce qu'on leur avait dit, ce qu'elle avait vu... Mais elle devait faire vite maintenant, elle devait retrouver son karo, le plus vite possible.



[* Dans Soleil Rouge et le japon féodal, il est de tradition de verser un peu de saké sur la tombe du mort pour qu'il ait son dernier verre. ]
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Sakura
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MessageSujet: Re: Sakiko no Yurei   Sakiko no Yurei EmptyDim 15 Juil - 22:46

** Préparation au combat à l'académie **

Une fois Seigikami-sama parti, ensemble ils allèrent au Kyuden Seigikami, afin d'aller parler au Karo Seigikami, et de récupérer des hommes Seigikami.

Is se retrouvèrent tous dans le Gand Hall de justice. Hitomi montre à chacun la feinte de Gunzo, tous devaient la conaitre avant de le combattre.
Ensuite, Seigikami Hitomi devant aller chercher des renforts chez les Torayama, les fusuis allèrent à l'académie, tandis que les guerriers se retrouvirent au Dojo.

Et sans relache chacun s'entrainait.
Soyokaze alternait les lieux, jettant un coup d'oeil aux guerriers, prodiguantun ou deux conseils concernant la sauvegarde des équipements : les armures devaient etre en parfait état pour le combat.


A l'académie, les fuisui s'entrainaient sans relache, enchainant les sorts d'attaque et les sort de soin, veillant à l'état de santé de chacune.
La jeune fusui Aya les accueille à l'académie avec joie rompant ainsi avec la monotonie de son entrainement.

Aprsè avoir retiré son équipement, et de suggérer aux autres fuisis d'en faire autant, Soyokaze explique comment va fonctionner l'entrainement :
Aprés avoir observer l'ensemble des personnes, chacune enchaine les sorts d'attaque et les sort de soins.
La priorité, comme lors d'un combat, est consacrée aux soins.
Vous pouvez vous entrainer sur moi sans souci


Satoko commença l'entrainement. Après avoir réussi à blesser
deux fois sa sensei, mais à ne la soigner qu'une seule fois, Satoko s'assied pour reprendre ses esprits.
Dès que je me sentirais d'attaque, je vous soignerais Sensei.

Aprés avoir réparé le désordre dû au geiser de Satoko, Soyokaze la rassura :
Ne t'inquietes pas Satoko-san, je vais bien maintenant.
Je vois que nos guerriers pourront compter sur tes capacités.


Puis elle se tourne vers les deux autres fusuis
Aya-san, et toi aussi Tsukyio-san, si vous le souhaitez, vous pouvez en faire autant, je vous demanderai juste de soigner autant que vous avez fait de ... de désordre, sauf si j'ai pu me soigner en cours de route.

De maniere générale, pensez toujours à observer les personnes qui vous entourent pour voir leur état, et les soigner si nécessaire. Une habitude à prendre lors des combats ...


Ecoutant Soyokaze, la jeune Tsukyio écarte les bras et invoque le Dragon de la terre. Un nuage de terre prenant forme de dragon percute de plein fouet la sensei.
Mais celle-ci ayant surement de bonnes bases dans les kidos, accuse le choc avec le minimum de dégats.
Puis Tsukyio rougisante, doit s'y prendre a 2 fois avant de la soigner. Le soini a tout son effet régénérateur et la douce puissance du dragon soigne Soyakaze.

Puis ce fut le tour de Aya. La fusui invoqua la colère de son dragon qui vint calciner les jambes de Soyokaze qui fut cependant vite soignée à l'aide d'un nuage de douce chaleur.

Soyokaze sourit en voyant les jeunes fusuis s'entrainer avec assiduité.
Malgré les attaques, Soyokaze continue de sourire, masquant
ainsi la douleur qu'elle ressent lors de la morsure du feu, sourire moins forcé, apaisé, en sentant sur elle la bénédiction du Dragon.

Tandis que l'entrainement continuait, que les Dragons déchainaient leurs colères dans les jardins de l'académie, réparant ensuite les désordres causés, Tsunaka arriva enfin à l'académie, rassurant ainsi, par sa seule présence Soyokaze qui se demandait ce qu'elle devenait.
Soyokaze lui donna les mêmes consignes qu'aux trois autres fusuis, puis les entrainements reprirent.

Les attaques s'enchainaient, ainsi que les bénédiction des dragons. Les coups portaient d'avantage. Les attaques du Dargon de Feu étaient plus mordantes que les autres, mais les soins suivaient toujours.

Les fusuis enchainaient les sorts de plus en plus rapidement, ne prenant de repos uniquement quand elles ne pouvaient faire autrement.

Nul n'aurait pu trouver ici le calme et la sérénité qui étaient là avant leur arrivée. Le jardin de l'académie était agité de tornades, de multiples boules de feu, de geysers puissants, et de tremblement de terre.
Mais toujours, ensuite, de légère pluie, de douce chaleur, de petite brise, de légères poussieres viennent remettre tout cela en ordre, redonnat une apparence normale à l'Académie.

Cela dura des jours entiers, sans relache, les jeunes fusuis progressaient, attendant que l'on donne l'heure du départ.
Soyokaze regardait les fusui : elles s'entrainaient vaillament, ne craignant pas la douleur. Leur ancêtre commune pouvait être fière de toutes ses soeurs, quelque soit leur clan. Elles seraient aussi prêtes que possible quand il faudrait partir.

L'impatience commençait à gagner les fusuis qui n'arretaient pas l'entrainement, quand enfin, Hitomi vint les voir : ils partiraient le lendemain au bois des Esprit, à la chasse contre Gunzo.

Aussitot, Soyokaze arrete l'entrainement. Les jeunes fusuis devaient s'équiper et se diriger vers les portes du Kyuden, lieu de rendez-vous donné par Hitomi.
Soyokaze partit un peu plus tot, faire le tour du Kyuden, afin de prévenir les courtisans Yatagarasu qui étaient là qu'elles partaient combattre et qu'ils remercient le Karo Seigikami pour son accueil.

Ils attendirent ensuite que tout le monde soit aux portes du Kyuden.
Il y avait là, les Yatagarasu Kazan, vainqueur du tournoi de l'aurore, Hiryuu guerrier archer, les fusuis Satoko, Tsunaka, Tsukyio et s
Soyokaze, les Seigikami avec leur SHuno Hitomi, la jeune fusui Aya, ainsi que Yojiro et enfin les Karos Kitsune Kanna et Torayama Kaito, avec deux de leurs meilleurs combattants Kitsune Denjiro et Torayama Shigenobu.

Puis Hitomi donna le signe du départ. Et chacun partit vers le bois des Esprits.
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MessageSujet: Re: Sakiko no Yurei   Sakiko no Yurei EmptyDim 5 Aoû - 18:43

Arrivée dans le campement des ronins

Hitomi arriva la première dans le bois des Esprits, suivie de prés par le Kitsune Denjiro, puis le Torayama Shigenobu, puis la jeune fusui Seigikami Aya.
Soyokaze arriva à l'orée du bois peu aprés, suivie de prés de Kazan. L'absence d'air du lieu la prit à la gorge, le vert de ses yeux virant au noir. Elle se tourna vers Hitomi-san
Hitomi-san, je préférai nettement l'Esprit de Seigikami-sama ... On sentirait presque l'influence de 'celle' dont je ne prononcerai pas le nom ... Soyokaze containt une moue de dégout en prononçant le mot 'celle'.

Les deux karos Kitsune et Torayama arrivèrent ensuite. Tandis que Kanna et Soyokaze convenaient de soigner les samurais venus combattre les ronins et leur chef, Hitomi avait trouvé le passage secret qui conduisait au campement des ronins, et indiquait les forces en présence qui les attendaient de l'autre coté : 3 ronins avec leur chef Gunzo. Les guerriers se mirent d'accord pour ne pas tuer Gunzo : il devait donner les informations concernant la mahotsukai, à tout prix.

On pouvait sentir l'impatience grandissante des guerriers, si près du but, il leur tardait de tirer leur lame. Aussi il fut convenu que les guerriers partiraient le soir, pour engager les ronins : Chacun des bushis expérimentés, Shigenobu, Kazan et Hitomi devaient engager chacun des ronins, tandis que Kaito engagerai Gunzo. Ensuite, les plus jeunes bushis viendraient en sunombre soutenir leurs ainés. Quant aux fusuis, leur mission était de soigner les plus blesser afin de maintenir tout le monde en vie. Shigenobu, de plus en plus impatient sonna le début des combats,. Le lieutenant du Karo Torayama regarda son Karo d'un air entendu, tira sa lame et s'enfonça en courant dans le bois après avoir presque murmuré : Et bien que je sois le vent qui a fait venir la vague !

Avant que Soyokaze n'ait pu la retenir, bravant le danger, Satoko était partie à la suite de Shigenobu. Soyokaze se tourna aussitot vers Aya
Aya-san, attends un peu veux-tu ? Il vaudrait mieux que les brigands soient engagés en combat avant qu'on y aille, on sera plus efficace en leger retrait derriere que s'il faut en plus se soigner.
Mais elle n'eut pas le temps de finir qu'Aya était déjà partie à la suite de Satoko. Voyant les deux jeunes fusuis foncer tête baissée, Kanna secoue la tête
Les fusuis engagées ne vont plus servir à grand chose, que les bushis rentrent vite dans ce passage. Nous viendrons alors avec Soyokaze-san pour soigner mais il faut absolument que les trois brigands et Gunzo soient d'abord engagés par les bushis.. . Ah.. la fougue et l'empressement de la jeunesse..
Hiryuu, Kazan, Kaito partirent engager les derniers ronins restant.
Attendant un instant, Soyokaze puis Kanna s'engouffrèrent dans le passage secret à leur suite.
Soyokaze arriva et jetta un coup d'oeil rapide sur la zone de combat ...
Elle retint un sursaut en voyant ses soeurs fusui au sol, et remarque immédiatement l'état de Shigenobu, mortellement blessé, ne tenant debout qu'à la force de sa volonté. Aussitot, elle invoque pour lui la bénédiction de son Dragon : il ne doit pas tomber, ni aucun des combattants. Elle ne pourrait malheureusement s'occuper de ses soeurs fusuis, il faudrait attendre.
Tandis qu'elle reprend son souffle, elle regarde un peu mieux. Kaito est bien en combat avec Gunzo qui se moque éperdument de ces jeunes venus le combattre. Un des ronins (san) est en combat avec Hiryuu qui, meme s'il n'a pas réussi à esquiver un coup de poing, se reconcentre, et parvint à esquiver le tachi du ronin. Shigenobu, reprenant des forces grace aux soins des deux fusuis, commençait à connaître la maniere de combattre de son ronin (ni) et parvenait à esquiver les coups.

Kaito passa à l'attaque à la demande de Gunzo . Il frappa par deux fois, sabre au dessus de la tête, il frappa à la tête d'un coup descendant et en remontant frappe le bras d'armes . Mais les attaques trop lentes étaient esquivées par le Ronin. Un sourire étire les lèvres de Kaito, il regarde intensément Gunzo puis son sourire s'éteint et c'est sans joie qu'il dit:
Réellement aussi fort qu'on le dit , digne successeur de son père , si tu ne portais pas le déshonneur sur tes ancêtres...
Je suis sur de gagner , car je suis le Bushido . Lâches ton arme Gunzo , meurs comme tu n'as pas su vivre.


Tandis que les soins continuent de « pleuvoir » sur Shigenobu, Gunzo ricane aux paroles de Kaito
Retourne chez ta mère, petit !
Il se lança à l'attaque et d'un seul coup, il trancha Kaito. La blessure était si profonde que le sang coula fortement. Le coup dévastateur de Gunzo fit littéralement décoller Kaito du sol, il roula sur le coté et se relèva difficilement. Le sang coulait épais de la blessure au torse , et la respiration se faisait plus difficile, mais le sourire de Kaito revint. Il cracha du sang et se replaça en face de Gunzo
Hmm! Joli coup c'est ça la fameuse bottes secrète ? Vraiment aucune once d'honneur ne subsiste en toi ?...
Pourquoi fais-tu ça ? Pour ton père ? Par vengeance ?

Sur ces derniers mots, Kaito passa à l'attaque , laissant une trainée sanglante derriere lui. Son attaque était portée au niveau des jambes et la seul chose qui attint Gunzo c'est le sang qui avait fendu l'air en même temps que le sabre. Le sabre revenu en position basse, Kaito se tint toujours debout devant le puissant Ronin.
La pâleur de son visage n'augurait rien de bon, mais toujours sans faillir, sa résolution le tint debout, le regard plongé dans celui de Gunzo. Le cri recouvra les bruits de combat :
Je ne tomberai pas !!!
Les samouraïs derrière moi ne le permettront pas, tu ne t'en sortiras pas, et la Mahotsukai, que tu protèges, paiera elle aussi le prix de la traitrise.
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Sakura
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MessageSujet: Re: Sakiko no Yurei   Sakiko no Yurei EmptyDim 5 Aoû - 18:50

Combats contre les ronins


Tandis que Kaito s'attaquait à Gunzo, les autres samurais, rejoints bientôt par Denjiro, continuaient le combat. Hiryuu luttant à la fois contre deux ronins, Kazan et Denjiro se joignirent à lui pour en éliminer un. Quant à Shigenobu, toujours dans son combat, il ressentait la pleine puissance des soins magiques qui lui étaient accordés. Alors qu'il peinait à tenir son katana à deux mains pleines tout en restant debout, il reprennait des forces, ses hémorragies s'arrêtèrent. Il tourna autour de son adversaire de façon à croiser le regard de ses deux bienfaitrices qu'il remercia par un battement de cils appuyé.
Hiryuu esquiva un coup de poing de son adversaire. Gardant toujours ses adversaires à l'oeil, il souriait inconsciemment. Le sang qui coulait de ses plaies ne l'affaiblissant pas trop. De toute manière il irait jusqu'au bout même si cela devait passer par le sacrifice de sa vie. Au nom de son clan, il ne pouvait décevoir. Serrant son katana, il s'élança
KIAAIIIII !
La lame du tachi s'enfonça dans le bras du ronin. Du sang en tomba souillant la lame. Enfin il y était arrivé. Il ne pouvait que se défendre. Hiryuu sentit comme une présence invisible derrière lui. il avait mal au front en deux points différents.
Hiryuu se remit en position offensive, paré pour la contre attaque de l'adversaire tout en préparant sa propore offensive.

Soyokaze vit que Shigenobu allait mieux, en revanche cela se gatait du coté de Kaito. "Le Gunzo" faisait de serieux dégats. Elle ne pourrait soigner Hiryuu aussi. Elle esperait qu'il tiendrait encore ...
Elle commençait à sentir la fatigue arriver. Mais elle se concentra, essayant de réunir le moindre souffle d'air entre ses mains, implorant silencieusement le Dragon de venir à leur aide. Il ne manqua pas de venir. Soyokaze aurait aimé pouvoir faire plus, mais les soins constants à donner les fatiguaient, jusqu'à l'épuisement. Il leur fallait se reposer, Kanna et elle avant de pouvoir reconcentrer leur énergie et soigner à nouveau.

Ragaillardi pas tous les courageux bushis combattants, Denjiro réussit enfin à placer un coup. Souriant, il regarde son adversaire dans les yeux, prêt à recommencer, quand Hitomi arriva sur le lieux. Elle constata que deja certains étaient tombe, la fougue de la jeunesse.... Elle s'approcha de la petite Aya puis avec un regard vers Soyokaze et Kanna :
Elle va s'en sortir n'est ce pas ?
Relevant la tête, on pouvait voir la rage animait son visage, cette rage qui la poussa dans la mélée rejoignant Shigenobu. Elle attaqua le ronin avec toute sa hargne et celui ci para aisement les deux premières attaques.
Elle se recula alors, respira un bon coup, se calma et repartit dans le combat. Cette fois, elle porta son attaque calmement et le ronin ne put parer son attaque. Elle vit du coin de l'oeil le combat de Kaito contre le felon Gunzo, il semblait mal en point :
NE LAISSEZ PAS MOURRIR KAITO-SAMA !! CONCENTREZ VOS SOINS SUR LUI
Shigenobu-san est également blessé, pour les autres cela a l'air d'aller, il ne faut pas que l'on craque, si ces deux là tombent on risque d'etre vite submergé.

puis elle se replongea dans son combat
Soyokaze ne quittait pas Kaito des yeux, surveillant chacune de ses blessures, et dès qu'elle eut retrouvé un minimum de forces, elle se concentra à nouveau, invoquant le Dragon de l'Air qui ne lui fit pas défaut, et Kaito pu sentir une douce brise se poser sur ses plaies pour les adoucir, les calmer et les fermer. soyokaze avait réussi, en dépit des esprits funeste du lieu. Béni soit les Dragons qui apportaient leur aident. Mais elle était à nouveau épusée, aussi elle se reposa un peu, tout en surveillant les deux jeunes fusui dont elle ne pouvait malheureusement s'occuper. Elle espérait qu'un souffe de vie les animait encore, que leurs Dragons veillaient sur elles, et qu'elles se releveraient ...
Dès que Kanna fut reposée, elle fit de même pour Shigenobu : les deux fusuis se partageaient les soins à donner aux deux grands blessés, les autres tenaient le coup, et maintenant leur nombre les avantagait enfin.

Les ronins s'attaquaient à tous leurs guerriers, mais ils s'épuisaient, les samurais commençaient à connaître leurs attaques et à les esquiver. Les combats continuaient inlassablement, chacun essayant de déstabiliser l'adversaire.
Kaito ne saignait plus, le sang coagulait lentement et formait des dessins abstrait sur le sol, le bruit des combats se répercutaient dans tout le camp , les cris des ronins étaient mêlés à ceux des samouraïs et rien ne permetait de les différencier. Mais la sensation est là , la bataille prennait une tournure différente. Kaito n'en était pas tres fier mais le nombre des samouraïs étouffait les Ronins, mais ces hommes avaient renoncé à leur honneur, il y a longtemps, tant pis pour eux.
D'un geste sec de la main gauche il détacha ce qui restait de son Domaru, il rejoint le sang et morceaux d'écailles qui avaient recouvert le sol lors du coup précédant. La veste de Kimono déchirée glissa elle aussi et pour ne pas qu'elle entrave ses mouvement Kaito la coupa au niveau des manches des deux cotés d'un geste rapide et précis. Le Karo Torayama était torse nu la blessure qui marquait son torse de part en part était profonde et laissera surement une cicatrice. Les muscles recouvert d'une fine sueur se contractèrent lorsqu'il raffermit la prise sur son arme. Kaito à confiance comme depuis le début du combat, il tourne lentement autour de son adversaire, il a déjà esquivé la lame de Gunzo, il pouvait le refaire, il ne l'avait pas encore toucher avec son sabre, mais il pouvait le faire .
Lorsque l'ouverture se fit sentir, il attaqua avec deux coups enchainés, coup porté horizontalement puis enchainé avec un coup montant vers les épaules.
Mais les attaques sont esquivées par Gunzo et Kaito continuait de tourner lentement autour du Ronin. Toujours le regard plongé dans celui de son ennemi il semblait vouloir regarder au travers du chef des Ronins.

Pendant ce temps, Soyokaze put voir Aya se relever, titubant, grievement blessée, mais en vie. Elle remercia Nihon de veiller sur eux, tandis qu'elle envoya un soin vers Shigenobu qui en avait plus que grandement besoin. Et dès qu'elle le pu, faisant fi de son propre état, Aya invoqua son dragon du Feu afin qu'il vienne prendre soin de Shigenobu, un nuage de douce chaleur de glissant sur ses plaies.
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MessageSujet: Re: Sakiko no Yurei   Sakiko no Yurei EmptyDim 5 Aoû - 19:41

Chutes des ronins

Les combats continuaient, inlassablement, les coups pleuvaient, des deux cotés, les ronins commençaient à perdre leur fougue, ils commençaient à faiblir, les coups qu'ils prenaient étaient plus forts.
Et tandis que le Seigikami Takehiko arrivait, se mettant aux cotés de Shigenobu suivit de prés par Yojiro, Denjiro, d'un coup bien placé, envoya le ronin qui lui faisait face au sol.
Enfin un ronin de moins, les deux autres bien blessés, ils prenaient le dessus. Les samourais qui combattaient le premier ronin se tournèrent vers les autres.

Gunzo sentait le vent tourner. Son visage se crispa un instant. Le nombre de samourais ne faisait qu'augmenter autour de lui. La bataille faisait rage. Un de ces lieutenants venaient de tomber. Il observait de plus en plus étrangement le karo Torayama. D'ailleurs au lieu d'attaquer comme il s'apprettait à le faire, Gunzo choisit une posture défensive.

Denjiro, dans sa lancée s'attaqua au deuxième ronin qui déjà affaiblit par les coups reçus précédement ne peut faire face au nombre, et s'écroule par terre. Quand après un seul coup, le ronin s'effondre, Denjiro semble déçu et regarde le ronin survivant avec un sourire ...
Kaito entendit le deuxième ronin tomber, il fixait toujours Gunzo et vit le changement de posture. Le sang décrivait maintenant un cercle autour de Gunzo, le visage de Kaito, vaguement dissimulé par le Kabuto partiel, était livide, seule la flamme de son regard montrait encore un signe de vie. Derrière lui la magie faisait son office, les blessés étaient soignés et même son corps à lui semblait reprendre des forces.
Il prit lui aussi une posture défensive, avant de s'adresser au chef des Ronins.
Gunzo regardes tes hommes , ils vont mourir ... déshonorés .
Et toi tu défends une Mahotsukai , tu lui donnes la matière première qui lui sert à préparer une attaque contre les habitants de l'empire du Soleil Rouge. Contre des terres qui t'ont vu naitre...

Je te l'ai dit, donnes nous les informations que l'on veut et je t'aiderai à mourir d'une façon plus ... honorable .
Donnes nous ce qu'on veut et peut-être que tes ancêtres te pardonneront.


Le regard de Kaito était dur mais l'agressivité l'avait quitté, il avait l'air sincère et un léger doute pouvait se lire sur son visage. Il lança un regard furtif vers les autres samouraïs puis reprit sa garde, prêt à encaisser une attaque au cas où...

Du coté des fusuis, tandis que Kanna et Soyokaze continuaient leurs soins sur les guerriers blessés, que ce soit Kaito, Takehiko ou Shigenobu, Aya voyant le nombre de ronins diminuer concentra ses soins sur sa soeur fusui, Satoko qui ne s'était toujours pas relevée.

Soyokaze regardait chacun des combattants, quand elle entendit les paroles du karo Torayama. Elle ne put retenir un sursaut, même si, en réfléchissant à ce qu'elle savait, l'intervention du Torayama ne la surprenait finalement que peu. Elle regardait les deux combattants qui se faisaient face, attendant la réponse qui ne tarde pas : Gunzo était allé trop loin pour reculer, et le coup frappa Kaito de plein fouet, brisant net son Kabuto et la lame marqua son passage sur le front de Kaito, un mince filet de sang coula jusqu'au menton du Torayama. L'aspect de Kaito était assez effrayant, les différentes plaies infligé par Gunzo avaient recouvert une bonne partie de son torse par une fine pellicule de sang, le hakama saignait lentement de grosse gouttes vermeilles et le regard déterminé soulignait le tout. Kaito, aux prises avec Gunzo, le frappa par deux fois et lui dit :
Bien, alors que cela finisse aujourd'hui, meurs le sabre à la main! Car les Kamis l'ont ainsi décidé , ta vie s'éteint aujourd'hui , que nos ancêtres en soient témoins
Le combat est acharné, et finalement le sang de Gunzo coule pour la première fois ... La lame du Katana de Kaito finit sa course à la gauche de Gunzo une unique goutte fuit la lame pour finir sur le sol. Et au moment où elle explosa en une myriade de micro-gouttes , un seul mot franchit les lèvres de Kaito :
Meiyo !

Tandis que Soyokaze continuait ses soins sur Kaito, Hitomi, voyant la fin des combats proche, se tourna vers Gunzo :
Gunzo, tes amis sont finis, il ne reste plus que toi et nul doute que tu es fini egalement, tu ne nous tiendras pas tete a tous.

En tant que Yoriki et responsable de cette mission je te juge au nom de notre Empereur sacré Nihon.
Tu es jugé coupable de haute trahison envers l'empire, en aidant cette mahostsukai dans ses desseins pour le detruire .
Ta sanction " LA MORT"

Maintenant deux options s'offrent a toi, tu nous racontes toute ton histoire et nous dis où l'on peut trouver cette mahotsukai et je t'accorde le droit de mourir dignement en faisant seppuku.

L'autre option est que tu refuses de parler et nous t'assomerons avant de t'emmener au Kyuden Seigikami pour interrogatoire, et crois moi tu parleras ... En revanche ta mort sera lente, trés lente, trés trés lente et tu ne mourras pas par les armes dans le plus grand deshonneur possible...

Alors que choisis tu ?


Tandis qu'Hitomi parlait, Shigenobu tuait le dernier ronin, puis il se tourna vers Satoko toujous au sol, elle qui était tombée aprés lui avoir prodigué des soins, soins qui lui avaient permi de tenir en vie jusqu'à l'arrivée des autres guerriers et fusuis, sans elle ...
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MessageSujet: Re: Sakiko no Yurei   Sakiko no Yurei EmptyDim 5 Aoû - 19:42

Face à Face

Ayant presque retrouvé sa forme grâce aux soins magiques, débarrassé d'un adversaire sur deux, Shigenobu laissa son Karo face à Gunzo et s'accorda un regard vers Satoko qui, après l'avoir soigné, était tombée dans les premières minutes les plus terribles du combat.
Il se tourna ensuite vers son Karo :
Je pense que Gunzo, aussi doué avec un sabre qu'il soit, n'a pas bien compris la situation.

Ce que lui promet la mahotsukaï est une morte certaine, plus tardive certe, mais certaine. Une fois mort un démon animerait son corps putréfié et rejoindrait son armée d'esclave. Il n'aurait jamais ni gloire ni honneur retrouvé.

Ce que nous lui promettons c'est une défaite. Pour la mort cela ne dépend que de lui, mais il ne l'aura pas arme en main, çà non. S'il ouvre les yeux et aide l'empire alors pourra-t-il espérer une meilleure vie sur les routes. Dans le cas contraire pourrir dans une prison sera sa seule récompense.

Puis, espérant avoir aperçu une faille, Shigenobu tenta sa chance et attaqua Gunzo avec son Katana. Gunzo ne parvint pas à esquiver.

Kaito s'interposa immédiatement :
Shigenobu ! N'attaquons pas Gunzo tous les deux en même temps, nous sommes des Torayamas. Je profite déjà de soins c'est bien assez comme aide.

Kaito s'approche de Gunzo à la limite du Ma-ai de ce dernier. Juste avant d'attaquer il lui dit :
Pensez à ce qu'ils disent, acceptez mon offre c'est tout ce que je peux faire. Je ne suis qu'un fidèle serviteur de l'Empire, mon pouvoir se limite à être un digne samouraï.
Et l'attaque vient , comme pour dire : vous avez le combat que vous souhaitiez ?
Et l'attaque porta, détruisant l'haori de Gunzo

Acquiesçant aux ordres de son Karo, Shigenobu ne fait plus mine d'attaquer. Cependant il ne fuira pas le combat et reste campé aux côté de Kaïto avant d'ajouter dans un demi-sourire :
Tu ne te débarasseras pas de moi comme çà Kaïto-san, tu es mon Karo et je ne te quitte pas. Si je l'ai attaqué c'est que je me devais de lui rendre les coups qu'ils m'avait porté, mais sois-en sûr. Sans ordre de ta part je n'interviendrai plus.

Les autres guerriers restaient en retrait, prêts à attaquer si nécessaire, les sabres aux poings. Les fusuis commençaint enfin à respirer un peu, Kanna pouvait enfin soigner Aya qui avait soigné sans se préoccuper de son état. Cette derniere continuait à soigner Satoko du mieux qu'elle pouvait, y mettant les forces qu ilui restaient. A sa grande joie elle vit Satoko ouvrir les yeux. La jeune fusui semblait vraiment ébranlée et son état plus que pitoyable, mais l'essentiel était là: elle était vivante!
Malheureusement, cela ne dura pas, et l'instant d'après, elle retombait à nouveau inconsciente, malgré les soins de Aya, malgré ceux de Soyokaze et Kanna et de Tsunaka arrivée peu aprés, Satoko ne se releva plus, cette fois toute vie avait quitté son corps...

Pendant ce temps le face à face entre Kaito et Gunzo continuait.
Gunzo se crispait. Dans son regard, une flamme de colère danse, dure et froide. D'une voix rageuse et agressive, il menaça le karo.
Quoi ?!? Tu viens me parler d'honneur et de loyauté ! Qui es-tu pour venir me donner des leçons ? Je connais le bushido, moi aussi...

Scandant ses mots, il ne quittait pas le karo des yeux qui put alors prendre conscience de toute la hargne et le ressentiment qui hantait Gunzo.
Gi, Yu, Jin, Rei, Makoto, Meiyo et Chugi !
Tu vois je connais ma leçon par coeur...
Etre samourai c'est être amoureux de la mort...
Toi qui veux protéger l'honneur de ton daymio, je te lance un défi. Mettons nos deux existances sur le fil de la lame...


Il se calma, prenant la posture typique de celui qui veut se battre en duel Iaïjutsu.
Si tu gagnes, les sordides petits secrets de Jotaro resteront secret à jamais...

Il se tut et se concentra. Dans une attitude parfaite, il resta immobile.

Lorsque Gunzo lança le defi, Kaito rengaina son sabre toujours en regardant Gunzo dans les yeux , mais la posture n'était plus au combat.
Alors que Gunzo lança le défi, un sourire habilla le visage fatigué de Kaito, voilà la fin .
Gunzo lança le défi et les voix des samouraïs présent s'évanouirent, ils avaient tous entendu l'allusion à Jotaro
Gunzo lança le défi et le souffle de Kaito reprit un rythme normal, jusqu'au défi personne d'autre ne sera blessé, mais à la fin du Duel l'un des deux sera mort...
Le défi était lancé, la réponse n'était pas encore donné , les autres samourais se demandait si le Karo Torayama allait fuir ses responsabilités, mais Kaito était prêt à mourir, chaque jour en se levant il vit son dernier jour, chaque soir en se couchant il a raté l'heure de sa mort. Kaito se pencha vers Gunzo le salua légèrement et dit à voix haute :
J'avais donc raison il reste quelques chose de ton éducation , même travailler pour une Mahotsukai n'a pu effacer le Bushido, la servir dans ces condition à dû être dur, et pour cette même raison tu mérites la mort que tu demandes, suivre le Bushido et le bafouer autant ...
Tu me dis qu'être samourai c'est être amoureux de la mort, etre un samourai c'est servir son seigneur, et je ne suis qu'un humble samourai, qui lui, suis le bushido.

J'accepte ton Duel , mais peu importe ta victoire ou ta défaite , tu dois nous dire où elle est .
Donnes la position de la Mahotsukai à mon Lieutenant , je m'engage à combattre même lorsque tu lui auras dit . Sur mon honneur de samouraï !


Kaito regarda chaque Samouraï présent dans les yeux. Dans ses yeux, on pouvait lire la détermination, un contrôle presque parfait de sa froide colère .
Alors tu es prêt pour le Duel ![i]

Torayama Kaito se plaça face à Gunzo et tous deux prirent une parfaite position de Iaïjutsu. Quasiment de profil par rapport à leur adversaire, penché en avant, chacun riva son regard dans celui de l'autre. L'épreuve de volonté commençait. Soudain, Torayama Kaito frappa en une fraction de seconde de son katana qui mordit profondement les chairs de Gunzo tandis que le katana de Gunzo frappa également. Le sang gicla dans les airs en une écarlate et morbide auréole. Tous deux se redressèrent, leurs regards toujours rivés l'un sur l'autre. Ils titubaient mais restaient debout. Le duel était terminé.

Tous ses sens en éveil, Soyokaze attendait la fin du duel, luttant contre son envie d'intervenir. On lui avait suffisement répéter les règles du Bushido pour savoir que son intervention serait malvenue ...
Aussi, elle attendait, impuissante...
Elle n'attendit pas longtemps, en un éclair les deux combattants s'affrontèrent, en un éclair les sabres fendirent l'air et tombèrent sur leur cible. Mais les deux combattants résistèrent, et restèrent debout. Ils étaient impréssionnant de détermination, en dépit des coups reçus ...
Soyokaze se retint d'intervenir, même le duel fini, elle attend un signe du Karo.

Gunzo était debout. Une blessure importante barrait sa poitrine. Un liquide rouge s'en échappait en flot régulier. Un filet de sang s'échappa de sa bouche. D'un geste fluide, il rangeat son arme dans son fourreau. Dans un souffle, il prononça quelques mots.
[i]Tu as gagné...samouraï!


Il reprit sa respiration et le sang coulait d'autant plus. Il se dépêcha de parler, la mort se faisant plus présente.
Elle a bientôt fini...dans 7 jours (HJ: le 26 mai), son armée de spectre sera prête...Elle est dans les montagnes Torayama, dans les profondeurs d'un temple en ruine...
Le regard de Gunzo se fit plus vague. Il toussa et le sang gicla. Il prononça quelques mots dans un dernier souffle.
Sakiko...mon amour...
Gunzo tomba raide mort, face contre sol...
Lorsque Gunzo eut fini, Kaito s'inclina pour le saluer une dernière fois .
Adieu ... Que tes ancêtres te pardonnent .

Puis Kaito se tourna vers Shigenobu :
J'ai encore raté ma mort Shigenobu ...

Il se tourne vers les autres samourais , il est toujours debout mais la faiblesse peut se lire sur son visage .
Nous savons où aller , Hitomi-san à vous d'agir .

Puis il regarda Kanna et Soyokaze, il fit un signe de tête à cette derniere, puis, à bout de force, se plaça à genoux et ferma les yeux.
Soyokaze guettait le moindre signal. Elle avait peur qu'il ne s'écroule comme Gunzo ... Dès qu'elle le put, elle invoqua le Dragon de l'air, que la douce brise bienfaitrice fasse encore son oeuvre sur Kaito, une fois de plus... Rapidement suivie par Kanna qui en appella à la douce brume du Dragon de l'Eau.

Hitomi avait écouté et regardé les evenements sans mot dire. Elle regarda le duel le visage un peu crispe.
Une fois fini, elle prit la parole.
Bien, allons vite au Kyuden Seigikami, certains d'entre nous doivent se reequiper, un nouveau combat nous attend.
On repartira au plus vite le temps presse.


Lançant un regard vers Aya :
certains ont meme besoind e l enfiler leur equipement...
Jeune fille à quoi sert de garder votre armure dans le sac derriere vous ? Vous avez faillli mourir, je vous demande de l'enfiler au plus vite.


Elle prit le corps de Gunzo avec elle
En avant et que quelqu'un porte la fusui blessée jusqu'à la ville...
On se retrouve tous là-bas
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MessageSujet: Re: Sakiko no Yurei   Sakiko no Yurei EmptyDim 9 Déc - 1:00

Un départ pour les montagnes... ?


Jeune samuraiko, Torayama Miyoko s'entrainait dans le dojo. Elle y consacrait tout son temps. Son daimyo lui-même était venu lui montrer l'exemple, avant de repartir à des affaires plus importantes. Il lui avait dit de s'entrainer encore, qu'elle n'était pas prête. C'est donc ce qu'elle faisait, emplie de fierté. Elle était tellement absorbée par ces exercices qu'elle entendit à peine deux autres samurais de son clan discuter. Il s'agissait d'une patrouille sur le territoire afin de le rendre plus sûr. Elle continuait ses gestes, lents, rapides, selon la technique, selon l'enchaînement. En l'occurence c'était celui de base, que tout samurai apprenait en tout premier lieu, qu'elle travaillait avec ardeur. Jotaro-sama était si doué ! Ces mouvements si précis, cette force intérieure contenue, en un seul samurai, cette perfection de la technique... C'était l'accomplissement. Fermant les yeux, elle revoyait ces images dans sa tête, ces exemples qu'elle rêvait maintenant d'incarner, un jour. Il faudrait sans doute du temps, mais elle était travailleuse et n'avait peur de rien. Elle avait passé son gempukku de la même manière. En travaillant d'arrache-pied et beaucoup plus que la moyenne. Ce qu'elle n'avait pas en talent, elle le compensait en ténacité.

Au bout de quelques minutes, moins concentrée, elle réalisa le départ des autres. Elle allait louper la patrouille ! Vite, vite, pas une seconde à perdre. Elle devait être utile à son clan. Son gempukku juste derrière elle, et l'honneur familial devant. Oui, c'était ça. Se hâter, vite, vite... Pour arriver aux portes du Kyuden et rattraper les autres. Mais quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit toute cette assemblée de samurais ! Et pas seulement des samurais de son clan ! Des frères d'armes, bien entendu, mais également des samurais des clans Seigikami, Kitsune, et Yatagarasu. Elle reconnut son Karo, Kaito. Émue de cette rencontre soudaine et par la quantité de samurais attroupés au même endroit, elle s'inclina avec respect et humilité devant tout le monde en guise de salut. C'était trop, beaucoup trop, et avant même de les avoir entendus parler, les informations affluaient déjà trop vite. S'adressant à son supérieur, elle lui tint ces mots, gardant son calme, comme tout samurai se devait de le faire.

- Je viens vous prêter main-forte et accepter toute mission que vous souhaiteriez me confier, Kaito-sama.

À côté les autres samurais parlaient a priori d'une route à suivre, de montagnes, d'éboulis, de frontières. Elle ne comprit pas tout et ignora tout cela. Sans doute était-ce le trajet de la patrouille. Drôle de patrouille, tant de gens... Elle fronça les sourcils quand elle vit la samuraiko qui discutait dans le dojo partir dans une direction opposée à celle où faisait face le groupe. Son Karo lui répondit alors, avant qu'elle n'eut le temps de réagir. Il avait l'air légèrement ennuyé.

- Si tu te sens prête je ne vais pas te laisser en arrière, mais le temps nous est compté donc les retardataires devront se débrouiller. Qui d'autre veut venir ? Je ne tolèrerai aucun mort vous êtes prévenus !

Elle avala sa salive. Dans quoi s'était-elle embarquée ? Était-ce vraiment une patrouille ? Du calme. Tout irait bien. Elle en était capable. Si son karo lui donnait la permission d'aller avec eux, c'est qu'elle pouvait venir. Il indiqua la direction de collines, au nord-ouest, parlant des terres Ryushin, disant que ce devait être le bon chemin. À ces mots, une samurai du clan Yatagarasu donna quelques instructions aux siens, leur disant de rentrer chez eux. Les autres samurais commencèrent à avancer. C'est à ce moment qu'elle remarqua Akiko, sa cousine, fusui de son état. Elles se regardèrent et se comprirent très vite. Elles iraient toutes les deux là-bas, et affronteraient les dangers à deux. Elles étaient jeunes mais déterminées, et cette jeunesse leur donnait cette énergie, cette vitalité, ce courage et cet optimisme qui forment les héros.
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MessageSujet: Re: Sakiko no Yurei   Sakiko no Yurei EmptyMar 12 Fév - 23:17

L'entraînement à l'académie était décidément bien ennuyeux.. Sans personne de son âge avec qui discuter, les heures d'apprentissages paraissaient d'autant plus longues. Akiko s'était bien rendue un moment dans le dojo, plus animé, observer les samouraïs pratiquant des katas, se perfectionnant dans le maniement du sabre, mais il lui fallait malgré tout se perfectionner dans son domaine à elle, la magie.

Mais la jeune fille n'était pas toujours d'une bien grande patience. Après des années d'études nécessaires pour passer son gempukku, l'idée de devoir encore s'entraîner ne l'enthousiasmait guère, elle brûlait plutôt du désir d'agir, se montrer utile au clan, et elle finit par décider d'aller demander à Jotaro-sama ce qu'elle pouvait faire pour servir au mieux le clan.

Ayant reçu comme réponse qu'une samouraiko du nom de Megi organisait une patrouille, elle se mit à sa recherche, la retrouvant devant les portes du kyuden, et, impatiente à l'idée de faire enfin quelque chose de concret, salua un peu rapidement les personnes présentes avant de s'adresser à Megi.
La Karo Kitsune, Kanna, ne sembla pas pourtant s'en offusquer, et engagea la conversation avec elle, souriante.

De nombreuses personnes arrivaient aux portes du palais, trop pour une simple patrouille... Tant de clans réunis ici, devant les portes du Kyuden, c'était impressionnant. Pourquoi étaient-ils tous là ?

"Quelqu'un pourrait il me donner plus de détail sur ce qui se passe ?"

Elle avait fini par oser demander, et son Shuno, Shigenobu, lui répondit que tout ses samouraïs aller rechercher une mahotsukaï dans les montagnes pour l'empêcher de lever une armée de morts vivants. Ce n'était sans doute pas la patrouille dont parlait Jotaro-sama, alors... Bah, elle n'avait qu'à attendre les consignes de Megi, après tout.

Sa cousine, Miyoko, arrivait aux portes du kyuden, avec visiblement le même désir qu'elle d'agir, proposant à Kaito de lui prêter main forte. Akiko se sentait un peu inquiète, à l'idée de voir sa cousine se diriger vers une mission dangereuse sans elle, mais il lui fallait accompagner Megi... Jetant un regard autour d'elle à la recherche de la samouraiko, elle l'aperçut brièvement qui s'éloignait des portes du kyuden, mais avec tant de monde, elle ne put voir quelle direction la bushi avait empruntée, et désemparée, ne savait trop que faire.

Kaito observa Miyoko qui proposait de les aider. On pouvait sentir son ennui pendant quelques secondes :

"Si tu te sens prête je ne vais pas te laisser en arrière, mais le temps nous est compté donc les retardataires devront se débrouiller."

Il regarda les autres jeunes Torayama présents et reprit :

"Qui d'autre veut venir ?
Je ne tolèrerai aucun mort vous êtes prévenus !"

Se tournant ensuite vers l'assemblée de samouraïs plus expérimentés, il prit la carte, puis finalement la rangea rapidement en secouant la tête.

"Laissons tomber les cartes ... les terres Ryushin sont par là."

Il indiqua vaguement la direction du Nord-Ouest

"Donc nous allons traverser les collines, ce doit être le bon chemin !
Tout le monde est prêt ?

Quelqu'un à une objection ?"

N'attendant visiblement pas de réponses le Karo Torayama prit la direction des collines, suivi par d'autres samourais.
Akiko hésitait sur la conduite à tenir, réfléchissant aux paroles de son Karo. Devait-elle les suivre ? Elle n'avait aucune idée de la direction prise par Megi, et retourner s'entraîner ne la tentait absolument pas. Sa cousine, qui s'éloignait déjà, échangea un bref regard avec elle, et Akiko prit sa décision, hochant la tête : elle allait les suivre, pour veiller sur celle qu'elle considérait comme sa petite soeur. Elle rattrapa rapidement Miyoko, et lui glissa :

"Allons y ensemble."

Un peu plus tard, arrivant légèrement derrière Miyoko sur les collines, peinant un peu à suivre le rythme de la bushi qui s'efforçait pourtant de ne pas la distancer. Elle annonça simplement à ceux qui se trouvaient là-haut :

"Je viens avec vous."

Un instant plus tard, elle attira l'attention de Miyoko :

"Regarde la vue qu'on a de Kyuden Torayama, d'ici ! C'est superbe, non ?"

Elle fouilla dans ses affaires, s'empressant de sortir son carnet de croquis, et commença à dessiner, mettant à profit le temps dont elle disposait avant que tous n'arrivent. Elle semblait plutôt insouciante, se rendait-elle vraiment compte du danger qui les attendaient ?

Des ordres avaient été donné, il fallait poursuivre jusqu'au col périlleux, la jeune fusui se mit en marche.
Elle réprima un frisson en arrivant. Le froid était certes vif, mais c'était la pensée surtout de ce qui s'était déroulé ici, il y avait tant d'année, qui lui faisait garder le silence, son enthousiasme juvénile brusquement calmé.
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MessageSujet: Re: Sakiko no Yurei   Sakiko no Yurei EmptyMar 12 Fév - 23:18

Combat contre Sakiko.


Le passage secret menait vers une crypte très obscure... Les yeux de la jeune bushiko s'habituaient peu à peu à l'obscurité ambiante à mesure qu'elle en descendait les marches, suivant son Karo et les autres héros qui composaient le petit groupe lourdement armé. Il faisait froid et l'ambiance était inquiètante, mais malgré tout elle ne tremblait pas. Tout d'abord parce qu'elle n'avait pas connu la chaleur depuis qu'elle avait quitté Kyuden Torayama, cheminant dans la montagne à la recherche d'un temple en ruines où siègerait une sorcière. Ensuite parce que la seule chose qu'elle aurait pu craindre était de mourir au combat, et que cela était en fait le but ultime de tout bushi Torayama qui se respecte. Connaître la mort, le sabre familial à la main, le sourire aux lèvres, la satisfaction d'avoir honoré ses ancêtres et d'avoir vécu dans le Bushido et dans l'Honneur, jusqu'au bout...

Elle vit alors ces horreurs, ces abominations. De nombreux spectres défendaient la sorcière, maintenant visible, au milieu d'un pentacle à l'autre bout de la salle. Miyoko retint sa respiration alors qu'elle devait faire un choix. Les ordres de son Karo avaient été très clairs, mais en pleine action, la situation l'était beaucoup moins. C'était son premier combat, la première occasion qu'elle avait de prouver sa valeur, de justifier cet héritage, son sang. Les combats faisaient rage, déjà, et les esprits silencieux semblaient ignorer la morsure des sabres de leurs adversaires. Après un rapide coup d'oeil, elle prit la décision d'aider son karo contre l'abomination spectrale qui lui faisait face...

Le stress montait et la nervosité de la jeune femme également tandis qu'elle tenait son sabre en courant vers l'ennemi. Elle ne voyait plus rien alors que la rage du combat l'envahissait. Son premier combat, son Devoir, sa raison d'être et d'exister en tant que samurai de l'Empire... Elle vaincrait ! Elle prouverait à son Karo sa valeur en pourfendant le guerrier spectral qui lui faisait face, et pour cela elle y mettrait toute son énergie. Le katana tiré, elle s'apprêtait à frapper de toutes ses forces et avec la maladresse de sa jeunesse quand elle se rendit compte de la triste réalité, clignant des yeux, stupéfaite.

Ce n'était pas un spectre qui lui faisait face mais bel et bien son supérieur, Torayama Kaito, déjà fort occupé. Miyoko eut alors l'impression de basculer, de tomber à la renverse. Ce qu'elle venait de faire était inqualifiable. Inconcevable. Elle n'était donc bonne à rien. Dès sa première mission. Elle tremblait, interdite, les yeux écarquillés, quand il lui indiqua le guerrier spectral d'un simple signe de tête, sans s'offusquer le moins du monde de la situation.

- C'est lui que tu dois combattre et c'est plus facile en te tournant vers lui...

Elle ne put s'empêcher de rougir de honte devant une telle situation, et prit le temps de s'incliner rapidement devant lui en guise d'excuses avant de faire face, cette fois-ci, au bon adversaire. Lançant un regard circulaire autour d'elle, elle remarqua qu'entre temps, à l'autre bout de la pièce, la sorcière était tombée. Abattue par celles qu'elle reconnaissait déjà sous le nom de Kitsune Kanna et de Yatagarasu Soyokaze. Il ne suffisait donc que de vaincre les sinistres suivants de la défunte et la mission était terminée...

Le combat était plus difficile qu'il n'y paraissait. Le katana de Miyoko passait littéralement au travers de son adversaire qui ne prenait même pas la peine d'esquiver. Deux fois de suite, les coups n'eurent aucun effet, le caractère intangible du monstre rendant le combat déloyal. Mais il fallait continuer... Il fallait vaincre. Un compagnon d'armes, Matsuo, descendit à ce moment les escaliers du passage et se rua sur le même spectre qu'elle, et porta bon nombre de coups, qui furent tous esquivés. La sorcière était vaincue mais le combat était bien loin d'être remporté par les serviteurs de l'Empire... Le sol se mit à trembler, soudainement. Un bruit assourdissant se fit entendre alors qu'une pâle lueur provenait du corps de la sorcière, gisant à terre.

Puis le silence. Brutalement. Et une explosion de lumière tandis que Sakiko s'élevait dans les airs, flottant à mi-hauteur. Elle n'était pas réellement vaincue. De sorcière, elle était devenue une yùrei... Le pentacle s'illuminait et irradiait dans la pièce tandis qu'une colonne éblouissante se formait en la protégeant des agressions extérieures... Et les spectres continuaient à se battre et à menacer le groupe de héros... La situation était désespérée, et la véritable lutte commença alors, pour tous. La supériorité numérique aidant, les spectres furent néanmoins vaincus sans la moindre perte. Même la jeune bushiko put se rendre utile et avoir la satisfaction d'abattre son propre guerrier spectral. Sa première victoire au combat. Elle en était fière ! Peut-être était-ce là le début de la gloire, peut-être était-ce juste un commencement, celui de la légende de Miyoko... Alors que le guerrier s'écroulait à terre et disparaissait, son coeur s'emplit de fierté et d'orgueil. Elle était une Torayama et venait de prouver sa valeur !

Mais l'heure n'était pas à l'auto-congratulation ni aux festivités. Sakiko no Yùrei était là, plus mortelle que jamais, sous forme spectrale. Les kanjis aux pointes du pentacle s'allumaient, et brillaient de plus en plus fort alors que les samurais assistaient visiblement à une sorte de rituel impie. Les fusui du groupe s'agenouillèrent chacune en face du sinogramme représentant leur élément de prédilection, tandis que les bushis se disposèrent en cercle autour de la colonne de lumière, sur ordre de Kaito. Miyoko vit alors sa cousine se concentrer sur le kanji du feu, tandis qu'une sorte de rivière de sang coulait doucement dans les sillons du tracé, au sol. Elle se concentrait, avec les autres géomanciennes, et semblait pâlir.. De plus en plus... Tandis que le sang coulait de moins en moins rapidement... Et que la fureur de la Yùrei s'abattait sur un samurai nommé Yatagarasu Hiryuu, qui tenta de résister aux assauts du dragon de l'Ombre... puis défaillit... L'ancienne sorcière se mit à hurler. Le bruit était assourdissant et insupportable tandis qu'elle s'adressait aux samurais, agressant leurs tympans. L'oreille de Miyoko mit du temps à s'habituer à la voix de l'abomination, et elle ne comprit que les mots suivants.

- Pitoyables naïfs, vous allez échouer et sur les ruines de ce temple, je vais bâtir une forteresse spectrale d'où je règnerai sur cette partie du monde en observant l'Empire du Soleil Rouge tomber sous le joug de l'Ombre ! C'est inéluctable !

Elle exhorta ensuite les géomanciennes à la rejoindre dans sa lutte, leur promettant la survie si elles abandonnaient leur cause. Mais aucune d'elle ne parut séduite par cette idée et le combat se poursuivit, les trois continuèrent à se concentrer sur les kanjis. La Yùrei leur fit comprendre sa rage et sa fureur en déchaînant les dragons de l'Ombre sur elles. En vain, car elles continuaient avec courage, sacrifiant leur propre énergie vitale, déterminées. Akiko et Soyokaze finirent par tomber au sol, inconscientes. Mortes, après avoir poussé des gémissements et des râles de souffrance. La bushiko écarquilla les yeux tandis que sa cousine mourrait devant ses yeux. Elle se sentait impuissante en assistant à cette scène horrible, à ce funeste destin. Elle s'était pourtant faite la promesse de veiller sur elle toute sa vie. Avait-elle encore échoué ? N'était-elle vraiment qu'une telle incapable ? Après avoir engagé son propre karo en combat voilà que par sa négligence elle voyait tomber sa propre cousine, celle qu'elle considérait comme sa soeur et avec qui elle avait été élevée.

Mais elle n'eut pas le temps de réagir, et alors que la colonne de lumière se dressait toujours autour de la sorcière spectrale et que les Kanjis du Feu et du Vent semblaient exploser, Kaito empoigna son sabre à deux mains avant de bondir sur elle, prêt à la trancher en deux d'un coup puissant. Tous les samurais furent souillés du sang du courageux Torayama qui explosa presque au contact de la barrière magique. Il chuta, sans qu'on puisse déterminer si l'on pouvait vraiment parler d'un cadavre ou d'un amas de chair recouverte de plaies béantes. Miyoko restait interdite et ne savait que faire, et son regard se fit dur et froid tandis qu'elle fixait Sakiko.

- Leur sacrifice ne doit pas être vain ! Ne perdons pas espoir, samourais-sama, samourais-san ! Ils nous ont apporté leur vie, ils se sont sacrifiés pour la cause et pour que nous puissions la vaincre...

Ce-disant, elle fendit l'air de son sabre en sa direction. Mais c'était essentiellement pour se donner du courage. Pour se dire à elle-même que cela en valait la peine, qu'ils y arriveraient, que l'honneur était la chose la plus importante. Une larme commença à se former tandis qu'elle s'efforçait de contenir les suivantes... Et c'est à ce moment qu'un héros se leva : Yagarasu Kazan. Le Champion de l'Aurore, le vainqueur d'un fameux Tournoi où il s'était distingué, et portait en conséquence le Sensei no Katana... Objet mythique et d'une valeur exceptionelle. Décidé, il se dirigea vers le Kanji de la Terre.

- Je suis un enfant de la terre, je suis né et j’ai vécu par elle. Par cette lame qui contient toute la puissance des anciens, je demande à mes ancêtres de fusionner avec la terre pour me donner la sagesse nécessaire pour vaincre, que ce kanji ne soit plus, et que sa puissance soit mienne.

Et, prononçant ces mots, il commença à diriger la pointe de son sabre ancestral vers le symbole. La Yùrei fut prise de panique et son ire fut sans précédent alors qu'elle déchargeait toute son énergie magique sur le courageux bushi, qui tombait à genoux, réussissant tout de même à accomplir ce qui semblait être son ultime bravoure. Une fois sa tâche accomplie, il chut, du repos du guerrier, le même que celui de Kaito. La Mort, l'idéal du samurai, ce pour quoi chacun d'entre eux était né. Une mort héroïque... C'était beau... Quelle chance avait ce samurai de mourir en sauvant l'Empire... Grâce à lui, déjà, la colonne de lumière disparut, laissant l'abomination fantomatique sans défense. Tous les guerriers se ruèrent sur elle, et elle fut très rapidement vaincue. Tous en profitaient pour exprimer ainsi leur vengeance, d'avoir ainsi perdu un ami, un amour, ou encore, pour Miyoko, celle qu'elle considérait comme sa soeur...
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